La révolution par la gratuité

"... être de gauche n'est-ce pas d'abord défendre les
dimensions non-économiques de nos existences et de la société,
valoriser les cultures populaires, c'est-à-dire se refuser
(individuellement et collectivement) comme forçats du travail et de la
consommation?"...

« Gratuité de l'usage, renchérissement du mésusage»...

Pour un revenu universel inconditionnel lié à un revenu maximum autorisé...

Pfiouh c'est beau,...

On dirait du Miss France,....

En plus sybillin,....

Ses idées sont belles parce qu'utopiques,...

Et en imaginant (mais alors, avec beaucoup d'imagination) qu'on en arrive là,...

Je te raconte pas les travers et les abus sous toutes leurs formes

Misère,...

Mind Matter a écrit:...Je te raconte pas les travers et les abus sous toutes leurs formes...

Mouarf...

Comme s'il n'y en avait pas maintenant...

Je n'y vois aucunement de l'utopie...

Essayions de...

«répertorier tous les espaces de gratuité qui subsistent et que la nomenclature
habituelle de nos représentations éparpille sous des rubriques
différentes. Cela permettrait de faire apparaître un territoire
beaucoup plus grand qu'on ne l'imagine au premier abord, un rapport de
force beaucoup plus disputé entre le gratuit et le marchand, prise de
conscience qui constitue en elle-même un puissant encouragement à
combattre le règne de l'argent.»
A côté des gratuités construites (l'école, les bibliothèques) existent
des gratuités premières (la lumière du soleil, l'air), et des îlots de
gratuité notamment dans le cadre familial, amical, coopératif. Ce
repérage permet déjà de constater que, malgré ce que voudrait nous
faire croire le système, la gratuité n'est pas morte: «Tracer la
géographie du continent gratuité fait surgir à la conscience des images
et des perspectives inattendues: l'argent et ses lois n'ont pas pris le
pouvoir partout; la vie humaine n'est pas forcément vouée au culte de
la marchandise; même si elle reste un parti pris, la gratuité n'est pas
une illusion.»

J'ai lu tout ça, ...

Ca ne me convainc pas, mais pas du tout,...

Ca peut être la conviction de quelques intellos tout au plus,...

Les abuseurs auront tôt fait d'en saisir les opportunités,...

Avec ce système tu auras des travailleurs (s'il en reste) dégoûtés,...

Et d'heureux profiteurs,...

Qui n'en auront que faire de la belle idéologie sous-jacente,...

Mind Matter a écrit:J'ai lu tout ça, ...

Ca ne me convainc pas, mais pas du tout,...

Ca peut être la conviction de quelques intellos tout au plus,...

Les abuseurs auront tôt fait d'en saisir les opportunités,...

Avec ce système tu auras des travailleurs (s'il en reste) dégoûtés,...

Et d'heureux profiteurs,...

Qui n'en auront que faire de la belle idéologie sous-jacente,...

Tain...

Comme t'es vieille...

Misère...

Je sais

Ma patte de bois me le rappelle tous les jours,....

Mind Matter a écrit:Je sais

Ma patte de bois me le rappelle tous les jours,....

"...Face à ce principe de réalité agité partout, tout le temps - il faudrait être réaliste, regarder les choses en face et cesser de s’accrocher à des chimères écologiques - , Romain Felli répond par un éloge de l’utopie, seule manière de reconquérir des alternatives sociétales :

" Le critique littéraire Frederic Jameson nous enjoint, à raison je crois, à être anti-anti-utopiste. Le monde nous semble aujourd’hui largement unidimensionnel et se refuse à toute critique. Pire, une certaine forme de catastrophisme écologiste (notamment autour de la crise climatique) en vient explicitement à dire que l’urgence écologique oblige à remettre à plus tard la critique du système existant, l’urgence étant la « survie de l’Humanité ». Au nom de cette urgence, il s’agirait de s’allier avec les grandes entreprises et d’accepter la logique du marché (éco-taxes, marché de permis de polluer) comme seules solutions à la crise. Comme le dit Jameson, il devient plus difficile d’imaginer la fin du capitalisme que la fin du monde.

Je pense que nous avons besoin d’un renouveau de la pensée utopique, c’est-à-dire de la possibilité d’imaginer un monde différent du notre, et qui, par différence, montre que ce qui est pris pour normal ou évident est en réalité spécifique à notre société. L’urgence c’est d’être capable de se représenter des alternatives.""...

« L’écologie est devenue un facteur de légitimation de l’ordre existant »...

"Les deux âmes de l'écologie" - Romain Felli.

http://www.article11.info/spip/spip.php?article694

Là il y a du vrai,....

(la préservation "écologique" a-t-elle été présentée comme une solution à la crise ? me souviens pas avoir lu ça avant)

mais quand même hein,...

On a bien vu où menait le régime,..heu,...d'extrème gauche,...

Déjà la gauche modérée, en belgique (la gauche caviar) a engendré et encouragé toute une population de feignants et de sang-sue, favorisé le clientélisme en assurant son électorat, le tout au détriment d'un civisme minimal,...

Je n'ai pas de solution mais je ne crois pas en celles-là,...

"... Déjà la gauche modérée, en belgique (la gauche caviar) a engendré et encouragé toute une population de feignants et de sang-sue..."

Tain le gros cliché facile...

'Videmment donner des revenus de substitution décents aux plus fragilisés c'est encourager les feignants...

Tandis qu'exclure les pauvres de toute aide, les laisser crever à la rue, c'est les stimuler à se prendre en charge et créer leur entreprise florissante dans un contexte économique libre de toute contrainte...

L'aurait fallu le rappeler aux politiciens qui ont volé au secours des banques...

Formidable...

Si si, vraiment...

Formidable...

TINA...

Misère...

Tu me prêtes des propos que je n'ai pas tenus

Et on n'est pas dans le cliché mais bien dans la facilité et le manque de civisme manifeste de l'individu,...

Qui a toujours existé, bien avant les premières manifestations du capitalisme,..

De touts temps les hommes et les peuples se sont tapé sur la gueule,...

Propose n'importe quel modèle idéologique, pour la plupart l'homme est un individualiste et n'en a rien à faire de son voisin,...

Tout le monde n'a pas ton intelligence ni ton empathie mon brave,...

DeProfundisMorpionibus a écrit:
'Videmment donner des revenus de substitution décents aux plus fragilisés c'est encourager les feignants...

Tandis qu'exclure les pauvres de toute aide, les laisser crever à la rue, c'est les stimuler à se prendre en charge et créer leur entreprise florissante dans un contexte économique libre de toute contrainte...

Entre ces deux extrêmes il y devrait y avoir des alternatives intelligentes et dignes

T'es grave toi

J'ai jamais dit que la seconde option était la bonne non plus, je ne la cautionne en aucun cas,...

Misère,....

Mind Matter a écrit:... dans la facilité et le manque de civisme manifeste...

Dans la perspective où tu considère le travail comme "valeur" et que tu attribues plus de poids à la production économique qu'à l'épanouissement et à la vie ("A Luxembored on est déjà morts" (c) Bored) et donc`des "improductifs/ Oisifs /Profiteurs" profiteraient honteusement du travail des courageux aux détriments du bien de la société.

Mind Matter a écrit:...Entre ces deux extrêmes il y devrait y avoir des alternatives intelligentes et dignes...

C'est justement ce que proposent d'explorer tous ces textes. Chercher, partager, débattre de ces alternatives. Sortir du système actuel. Abandonner le "There Is No Alternative" au capitalisme...

Les soins de santé gratuits existent dans certains pays, l'enseignement également...

Tout ce qui était services publiques démantelés par le libéralisme et la commission européenne pourrait être remis en fonction pour autant que l'on sorte de ce libéralisme dont une des armes pour assoir définitivement son hégémonie est d'affaiblir jusqu'à l'anéantissement l'Etat et ses moyens.

Non ?

Misère...

DeProfundisMorpionibus a écrit:"... Déjà la gauche modérée, en belgique (la gauche caviar) a engendré et encouragé toute une population de feignants et de sang-sue..."

Tain le gros cliché facile...

'Videmment donner des revenus de substitution décents aux plus fragilisés c'est encourager les feignants...

Tandis qu'exclure les pauvres de toute aide, les laisser crever à la rue, c'est les stimuler à se prendre en charge et créer leur entreprise florissante dans un contexte économique libre de toute contrainte...

L'aurait fallu le rappeler aux politiciens qui ont volé au secours des banques...

Formidable...

Si si, vraiment...

Formidable...

TINA...

Misère...

ce n'est pas un cliché.

va faire un tour du côté de la future capitale de la culture 2015...