L'islande perd le nord,.....

http://www.lalibre.be/actu/europe/article/457112/l-islande-perd-le-nord.html
Olivier le Bussy

Mis en ligne le 03/11/2008

Le système bancaire était la principale source de richesses du pays. Il a été, à toute vitesse, balayé par la crise financière internationale. Reykjavik dit avoir besoin de six milliards de dollars pour faire face à la situation.
Le blog de nos journalistes "européens"
Les Islandais doivent se pincer pour y croire. Hier encore, leur pays était classé au sixième rang des plus riches du monde par l’Organisation de coopération. Aujourd’hui, l’Islande est obligée de tendre la main pour éviter la banqueroute. La situation est à ce point périlleuse que le Fonds monétaire international a répondu à l’appel au secours de Reykjavik, une première pour un pays occidental depuis 1976.

En une dizaine d’années, les services bancaires étaient devenus la principale source de richesse de cette île nordique de quelque 310 000 âmes, dont la pêche était jadis le fer de lance économique. Profitant de la libéralisation effrénée du système financier, les entrepreneurs islandais ont développé les activités bancaires sur et en dehors de l’île. Grisés par leurs succès et l’afflux de capitaux étrangers, ceux que l’on a surnommé les "nouveaux vikings" ont été pris de la folie des grandeurs : la somme des actifs des institutions islandaises représentaient près de dix fois le Produit intérieur brut du pays.

Plus dure a été la chute. La crise financière venue des Etats-Unis a tout emporté sur son passage. Début octobre, le gouvernement islandais a été obligé de prendre le contrôle des trois plus grandes banques du pays, Glitnir, Landsbanki et Kaupthing, essorées par la crise...

Pour sauver ce qui pouvait l’être et pour assurer un minimum de liquidités, l’exécutif islandais a même momentanément bloqué les économies des épargnants britanniques, scandinaves, néerlandais et belges qui, alléchés par les taux d’intérêts, avaient placé leurs économies dans des filiales institutions islandaises, dont Kaupthing.

Le secteur bancaire rudement touché, sinon coulé, c’est toute l’économie islandaise qui commence à prendre l’eau. "Le déficit public (...) pourrait atteindre jusqu’à 10 pc du PIB l’année prochaine. Nous estimons que la dette brute de l’Etat devrait (...) passer de 29 pc du PIB à la fin de l’année 2007 à plus de 100 pc à la fin 2009" , a reconnu le Premier ministre islandais, le conservateur Geir Haarde. Certains experts estiment que pour l’Islande, l’addition pourrait atteindre un coût total de 1 100milliards de couronnes islandais (7,3milliards d’euros), soit... 85 pc du PIB islandais de2007.

La tentation européennePas moins de six milliards de dollars sur quatre ou cinq ans seraient nécessaires pour empêcher la chute de la maison Islande, estime Geir Haarde. Le FMI a déjà déposé 2,1milliards de dollars (1,58milliard d’euros) dans la corbeille, dont 833millions immédiatement disponibles. Reste 4millions à trouver. La solidarité nordique bat son plein. La Banque centrale islandaise peut compter sur le soutien de ses homologues norvégienne, danoise et suédoise, avec lesquelles elle a déjà procédé à un échange de devises à hauteur de 400millions d’euros. Le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Japon, la Banque centrale européenne et même la Russie font ou ont fait l’objet de sollicitations de la part de Reykjavik.

Tandis que l’Islande compte ses amis, un changement de mentalité est en train de s’opérer dans l’esprit de la population. Selon des récents sondages, près de 7 Islandais sur 10 sont favorables à la candidature du pays nordique pour une adhésion à l’Union européenne et au remplacement de la couronne islandaise par l’euro, contre moins de la moitié avant la crise. Le parti de centre-droit du Premier ministre Haarde y reste opposé, mais la cote d’amour de ce dernier a chuté pendant la crise. Le parti social-démocrate, son partenaire de la coalition gouvernementale, est pour sa part un farouche partisan à l’entrée de l’Islande dans le club européen.

Sur le continent, on suit l’affaire avec attention. Le commissaire européen à l’Elargissement Olli Rehn n’a-t-il pas récemment déclaré que si Reykjavik en faisait la demande, l’ouverture des négociations d’adhésion pourrait se faire sans délais ?

Tiens...

Pet Mind est allée faire caca...

Et lire le journal...

Misère...

DeProfundisMorpionibus a écrit:Tiens...

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Misère...

Tout en finesse morpion,...

On voit bien que t'as pas fait le tien aujourd'hui !