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Immobilier 2008: les prix stagnent à Luxembored

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Message  luxembored Mer 1 Oct - 14:40

http://news.lequotidien.lu/news/125/ARTICLE/2123/2008-10-01.html

Stabilisation des prix, allongement des durées de commercialisation.
Après un cycle fortement haussier sur les dix dernières années,
le marché de l'immobilier résidentiel au Luxembourg est en train de se retourner.

De notre journaliste Claire Doyen


Le marché de l'immobilier luxembourgeois de la vente connaît sa plus sévère correction au premier semestre 2008. Jamais les prix affichés à la vente n'avaient aussi peu évolué depuis 2000. Si on ne parle pas encore de baisse des prix, on observe déjà une stabilisation. Selon les derniers chiffres publiés par l'Observatoire de l'habitat, les prix ont diminué de 1,57% au cours du deuxième trimestre 2008, sur une base annuelle d'environ 4%. Les logements ont été en moyenne 3,56% moins chers, à 1,86% en comparaison annuelle.
Au printemps 2008, le prix moyen d'une maison est de 576000 euros, celui d'un appartement est de 336000 euros. «Les prix ont atteint un plafond. Les taux d'intérêts des crédits ont augmenté neuf fois en un an et demi. L'accession à la propriété est devenue difficile, le pouvoir d'achat et le moral des acheteurs est en berne, dans une conjoncture économique qui provoque la frilosité des banques et un durcissement des conditions d'obtention des crédits hypothécaires», résume Patrick Kersten, fondateur et directeur général d'atHome, plate-forme d'annonces immobilières sur Internet qui regroupe près de 90% de l'offre au Luxembourg.
Dans le dernier numéro du magazine d'atHome, le site Internet a publié, pour la première fois, un baromètre de confiance des agents immobiliers. Sur un panel de 100 agences interrogées, 60% d'entre elles ont observé un allongement du temps de commercialisation des biens à la vente, avec une durée moyenne qui est passée de deux ou trois mois sur le marché du neuf, à plus de six mois. «Il y a plus de logements sur le marché, donc plus d'offres. Les acheteurs ont bien compris qu'ils avaient le temps de prospecter et de comparer les offres. Ils réfléchissent à deux fois avant d'acheter», constate Patrick Kersten.
«Malgré de nombreuses visites, on ressent une très forte hésitation de la part de nos clients», témoigne Véronique Hoesdorff, de l'agence Weckbecker SA. «L'activité est morose dans l'occasion, car l'inertie psychologique de la bonne activité immobilière des cinq ou dix années précédentes fait croire aux vendeurs qu'ils peuvent baser leur mise en vente sur les prix de cette époque. Le temps de se rendre compte que le prix est souvent trop haut et c'est tout le dynamisme de la vente qui est cassé», souligne Frédéric Duquenne de l'agence Home Consult. Si les acheteurs ont intégré la baisse des prix, les vendeurs, eux, en sont restés à l'âge d'or des prix forts. «Il faut que les vendeurs arrêtent de demander 10% de plus que la valeur de leur bien. Ils doivent voir la réalité en face», souligne Claude Guerreri, de l'agence immoblière BIS.

Bon signe, pour leministre du Logement

«Le ralentissement de la hausse des prix est naturellement un bon signe, souligne Fernand Boden, ministre des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement. C'était l'objectif visé par les nombreuses initiatives prises par le ministère.»
Le ministre du Logement attribue donc cette tendance à la politique du gouvernement menée ces dernières années en matière de logement, avec notamment la nouvelle loi sur les baux à loyer, les mesures fiscales, les actions en faveur des logements à coût modéré et le maintien des aides étatiques. «Les nouvelles mesures prévues dans le "pacte logement" permettront aux autorités locales et au gouvernement d'augmenter l'offre. La finalisation du plan sectoriel logement est également imminente», assure Fernand Boden.
L'autre risque actuel de l'évolution du marché est l'apparition de comportements attentistes de la part des acheteurs, un phénomène qui pourrait allonger la crise, avec des effets de seuils psychologiques plus vite atteints. Anticipant une baisse des valeurs, les acquéreurs potentiels préfèrent en effet reporter leur achat et au-delà d'un certain prix, les acquéreurs se font plus rares.
Reste à évaluer l'ampleur de cette crise, tant en termes de durée que de recul des prix. «Il ne faut pas rêver, je peux vous garantir que, dans dix ans, les prix au Luxembourg ne seront plus au même niveau qu'aujourd'hui. Le Luxembourg a une population qui croît de 1% par an, le pression naturelle sur l'immobilier va forcément reprendre», prédit Patrick Kersten.
L'évolution du marché, qui se traduit seulement par une stabilisation, confirme l'évolution historique du secteur luxembourgeois, un marché très conservateur, en rien comparable aux évolutions des marchés sur des grandes villes comme Paris ou Londres, où les prix se sont effondrés après une forte augmentation sur les dix dernières années.
En 2007, la ville de Luxembourg était encore classée en tête des villes les plus chères d'Europe pour son immobilier. Mais la comparaison des prix par ville doit cependant être interprétée avec prudence. «Il existe des quartiers entiers à Londres, Paris, Francfort, Vienne, pour ne citer que ces quelques exemples, où le prix de l'immobilier est beaucoup plus élevé que dans le quartier le plus cher de notre capitale», souligne le ministre du Logement.

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Qui c'est qui disait que j'aurai mieux fait d'acheter y'a déjà plusieurs années ?

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