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Les Héros du Peuple sont immortels

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Message  DeProfundisMorpionibus Ven 8 Mar - 9:52

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Message  Mind Matter Ven 8 Mar - 12:33

Mouais

Un peu controversé, tout de même,...

Mais soit.

Daniel Darc est mort.

Enfin, comme dirait l'ami Bored,...

De toute façon on est déjà tous morts à Luxembored,...
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Message  DeProfundisMorpionibus Ven 8 Mar - 13:30

Mind Matter a écrit:Un peu controversé, tout de même,...

Seulement par les ignorants...

...

Misère...
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Message  DeProfundisMorpionibus Ven 8 Mar - 17:11

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Message  DeProfundisMorpionibus Lun 11 Mar - 10:46

50 vérités sur Hugo Chávez et la Révolution bolivarienne

Salim Lamrani
Opera Mundi
http://operamundi.uol.com.br/conteudo/opiniao/27642/50+verdades+sobre+hugo+chavez+e+a+revolucao+bolivariana.shtml

Décédé le 5 mars 2013 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, le président Hugo Chávez a marqué à jamais l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine.

1. Jamais dans l’histoire de l’Amérique latine, un leader politique n’avait atteint une légitimité démocratique aussi incontestable. Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, seize élections ont eu lieu au Venezuela. Hugo Chávez en a remporté quinze, dont la dernière en date, le 7 octobre 2012. Il a toujours battu ses opposants avec un écart allant de dix à vingt points.

2. Toutes les instances internationales, de l’Union européenne à l’Organisation des Etats américains, en passant par l’Union des nations sud-américaines et le Centre Carter, ont été unanimes pour reconnaître la transparence des scrutins.

3. James Carter, ancien président des Etats-Unis, a déclaré que le système électoral vénézuélien était le « meilleur au monde ».

4. L’universalisation de l’accès à l’éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézuéliens ont appris à lire, écrire et compter grâce à la campagne d’alphabétisation, nommée Mission Robinson I.

5. En décembre 2005, l’UNESCO a décrété que l’illettrisme avait été éradiqué au Venezuela.

6. Le nombre d’enfants scolarisés est passé de 6 millions en 1998 à 13 millions en 2011 et le taux de scolarité dans l’enseignement primaire est désormais de 93,2%.

7. La Mission Robinson II a été lancée afin d’amener l’ensemble de la population à atteindre le niveau du collège. Ainsi, le taux de scolarité dans l’enseignement secondaire est passé de 53,6% en 2000 à 73,3% en 2011.

8. Les Missions Ribas et Sucre ont permis à des centaines de milliers de jeunes adultes d’entreprendre des études universitaires. Ainsi, le nombre d’étudiants est passé de 895 000 en 2000 à 2,3 millions en 2011, avec la création de nouvelles universités.

9. Au niveau de la santé, le Système national public de santé a été créé afin de garantir l’accès gratuit aux soins à tous les Vénézuéliens. Entre 2005 et 2012, 7 873 centres médicaux ont été créés au Venezuela.

10. Le nombre de médecins est passé de 20 pour 100 000 habitants en 1999 à 80 pour 100 000 habitants en 2010, soit une augmentation de 400%.

11. La Mission Barrio Adentro I a permis de réaliser 534 millions de consultations médicales. Près de 17 millions de personnes ont ainsi pu être soignées, alors qu’en 1998, moins de 3 millions de personnes avaient un accès régulier aux soins. 1,7 millions de vies ont ainsi été sauvées entre 2003 et 2011.

12. Le taux de mortalité infantile est passé de 19,1 pour mille en 1999 à 10 pour mille en 2012, soit une réduction de 49%.

13. L’espérance de vie est passée de 72,2 ans en 1999 à 74,3 ans en 2011.

14. Grâce à l’Opération Milagro lancée en 2004, 1,5 millions de Vénézuéliens atteints de cataractes et autres maladies oculaires, ont retrouvé la vue.

15. De 1999 à 2011, le taux de pauvreté est passé de 42,8% à 26,5% et le taux de pauvreté extrême de 16,6% à 7%.

16. Au classement de l’Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Venezuela est passé du 83ème rang en 2000 (0,656) au 73ème rang en 2011 (0,735), intégrant ainsi la catégorie des nations à l’IDH élevé.

17. Le coefficient de GINI, qui permet de calculer les inégalités dans un pays, est passé de 0,46 en 1999 à 0,39 en 2011.

18. Selon le PNUD, le Venezuela, qui dispose du coefficient de GINI le plus bas d’Amérique latine, est le pays de la région où il y a le moins d’inégalités.

19. Le taux de malnutrition infantile a été réduit de près de 40% depuis 1999.

20. En 1999, 82% de la population avait accès à l’eau potable. Ils sont désormais 95%.

21. Durant la présidence de Chávez, les dépenses sociales ont augmenté de 60,6%.

22. Avant 1999, seules 387 000 personnes âgées recevaient une pension de retraite. Elles sont désormais 2,1 millions à en bénéficier.

23. Depuis 1999, 700 000 logements ont été construits au Venezuela.

24. Depuis 1999, le gouvernement a remis plus d’un million d’hectares de terres aux peuples aborigènes du pays.

25. La réforme agraire a permis à des dizaines de milliers d’agriculteurs de posséder leurs terres. Au total, plus de 3 millions d’hectares de terres ont été distribués.

26. En 1999, le Venezuela produisait 51% des aliments qu’il consommait. En 2012, la production est de 71%, alors que la consommation d’aliments a augmenté de 81% depuis 1999. Si la consommation de 2012 était similaire à celle de 1999, le Venezuela produirait 140% des aliments consommés au niveau national.

27. Depuis 1999, le taux de calories consommées par les Vénézuéliens a augmenté de 50% grâce à la Mission Alimentation qui a créé une chaîne de distribution de 22 000 magasins alimentaires (MERCAL, Casas de Alimentación, Red PDVAL), où les produits sont subventionnés à hauteur de 30%. La consommation de viande a augmenté de 75% depuis 1999.

28. Cinq millions d’enfants reçoivent désormais une alimentation gratuite à travers le Programme d’alimentation scolaire. Ils étaient 250 000 en 1999.

29. Le taux de malnutrition est passé de 21% en 1998 à moins 3% en 2012.

30. Selon la FAO, le Venezuela est le pays d’Amérique latine et de la Caraïbe le plus avancé dans l’éradication de la faim.

31. La nationalisation de l’entreprise pétrolière PDVSA en 2003 a permis au Venezuela de retrouver sa souveraineté énergétique.

32. La nationalisation des secteurs électriques et de télécommunications (CANTV et Electricidad de Caracas) ont permis de mettre fin à des situations de monopole et d’universaliser l’accès à ces services.

33. Depuis 1999, plus de 50 000 coopératives ont été créées dans tous les secteurs de l’économie.

34. Le taux de chômage est passé de 15,2% en 1998 à 6,4% en 2012, avec la création de plus de 4 millions d’emplois.

35. Le salaire minimum est passé de 100 bolivars (16 dollars) en 1999 à 2047,52 bolivars (330 dollars) en 2012, soit une augmentation de plus de 2000%. Il s’agit du salaire minimum en dollars le plus élevé d’Amérique latine.

36. En 1999, 65% de la population active touchait le salaire minimum. En 2012, seuls 21,1% des travailleurs disposent de ce niveau de salaire.

37. Les adultes d’un certain âge n’ayant jamais travaillé disposent d’un revenu de protection équivalant à 60% du salaire minimum.

38. Les femmes seules et les personnes handicapées reçoivent une allocation équivalente à 80% du salaire minimum.

39. Le temps de travail est passé à 6h par jour et à 36 heures hebdomadaires sans diminution de salaire.

40. La dette publique est passée de 45% du PIB en 1998 à 20% en 2011. Le Venezuela s’est retiré du FMI et de la Banque mondiale en remboursant par anticipation toutes ses dettes.

41. En 2012, le taux de croissance au Venezuela a été de 5,5%, l’un des plus élevés au monde.

42. Le PIB par habitant est passé de 4 100 dollars en 1999 à 10 810 dollars en 2011.

43. Selon le rapport annuel World Happiness de 2012, le Venezuela est le second pays le plus heureux d’Amérique latine, derrière le Costa Rica, et le 19ème au niveau mondial, devant l’Allemagne ou l’Espagne.

44. Le Venezuela offre un soutien direct au continent américain plus important que les Etats-Unis. En 2007, Chávez a alloué pas moins de 8,8 milliards de dollars en dons, financements et aide énergétique contre seulement 3 milliards pour l’administration Bush.

45. Pour la première fois de son histoire, le Venezuela dispose de ses propres satellites (Bolívar et Miranda) et est désormais souverain dans le domaine de la technologie spatiale. Internet et les télécommunications sont disponibles sur tout le territoire.

46. La création de Pétrocaribe en 2005 permet à 18 pays d’Amérique latine et de la Caraïbe, soit 90 millions de personnes, d’acquérir du pétrole subventionné à hauteur de 40% à 60%, et d’assurer leur sécurité énergétique.

47. Le Venezuela apporte également son aide aux communautés défavorisées des Etats-Unis en lui fournissant de l’essence à des tarifs subventionnés.

48. La création de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) en 2004 entre Cuba et le Venezuela a jeté les bases d’une alliance intégratrice basée sur la coopération et la réciprocité, qui regroupe huit pays membres, et qui place l’être humain au centre du projet de société, avec l’objectif de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

49. Hugo Chávez est à l’origine de la création en 2011 de la Communauté des Etats d’Amérique latine et de la Caraïbe (CELAC) qui regroupe pour la première fois les 33 nations de la région, qui s’émancipent ainsi de la tutelle des Etats-Unis et du Canada.

50. Hugo Chávez a joué un rôle essentiel dans le processus de paix en Colombie. Selon le président Juan Manuel Santos, « si nous avançons dans un projet solide de paix, avec des progrès clairs et concrets, des progrès jamais atteints auparavant avec les FARC, c’est également grâce au dévouement et à l’engagement de Chávez et du gouvernement du Venezuela ».


Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).
Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr
Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel
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Message  DeProfundisMorpionibus Lun 11 Mar - 11:21

Mort ou vif, Chavez est la cible du mépris des médias (Fair, Usa)

le 11 mars 2013

La mort d’Hugo Chavez a suscité, en France, une tempête médiatique d’informations et de commentaires approximatifs, biaisés, voire mensongers qui les apparentent à de la pure propagande. Que le rôle du Président du Venezuela et la politique qu’il a conduite fassent l’objet de controverses, rien de plus normal. Pour peu qu’elles reposent sur des informations exactes et des enquêtes effectives, et non sur une surenchère de raccourcis et de slogans. Nous y reviendrons...

… Après nous être tournés vers les médias états-uniens qui ont donné la pleine mesure de ce que des médias dominants peuvent accomplir. C’est pourquoi nous publions ci-dessous un article disponible sur le site de FAIR – « Fairness and Accuracy in Reporting » [1] –, un observatoire dédié à la critique des pratiques médiatiques aux États-Unis. “In Death as in Life, Chávez Target of Media Scorn” – c’est le titre de cet article date du 6 mars 2013 – est publié sous licence Créative Commons. En voici la traduction. (Acrimed)

Le président populiste de gauche du Venezuela [2], Hugo Chavez, est mort mardi 5 mars après avoir lutté deux ans contre le cancer. Si les dirigeants du monde devaient être jugés sur les doses de vitriol médiatique et de désinformation dont leur action politique ont fait l’objet, Chavez serait dans une catégorie à part.

Juste après sa première élection en 1998, le gouvernement américain le dénonçait comme une menace contre les intérêts américains – une image que les médias états-uniens ont largement caricaturée. Lorsqu’un coup d’État préparé par les milieux du privé et les élites médiatiques réussit à évincer Chavez du pouvoir, de nombreux titres de presse états-uniens applaudirent (Extra !, 6/02). Le New York Times (4/13/02), annonça une « démission », expliquant : « la démocratie vénézuélienne n’est plus menacée par un dictateur en puissance ». Le Chicago Tribune (4/14/02) applaudit lui aussi le départ d’un dirigeant qui aurait « fait les louanges d’Ousama Ben Laden » – une allégation bien entendue complètement fausse.

Ces allusions sans fondement eurent cependant des répercussions médiatiques. Sept ans plus tard, CNN (1/15/09) organisait une discussion sur Chavez avec le stratège démocrate Doug Schoen. Alors que le présentateur lui demandait si Chavez était pire ou non qu’Ousama Ben Laden, Schoen affirma que Chavez « avait donné une invitation à Al Qaida et au Hamas de venir à Caracas ».

Ce genre de polémique médiatique sur Chavez ne connaît, semble-t-il, pas de limite. Dans un article de presse, Newsweek (11/2/09) parvint même à le comparer à Mussolini, Hitler et Staline. (Chavez avait alors construit un studio de tournage, ce qu’apparemment font tous les dictateurs). Pour ABC (World News, 10/7/12) c’est un « ennemi farouche des États-Unis », pour le Washington Post (10/16/06) un « démagogue autocrate ». Fox News (12/5/05) annonça que le gouvernement était « authentiquement communiste » malgré le fait que Chavez ait été régulièrement réélu lors d’élections certifiées par des observateurs internationaux (Extra !, 11-12/06), élections qualifiées de « meilleures du monde » par Jimmy Carter (Guardian, 10/3/12).

Outre les accusations de terrorisme et la dénonciation d’une menace militaire croissante que le Venezuela ferait peser sur la région (FAIR Blog, 4/1/07), les médias ont souvent essayé de faire passer le message selon lequel Chavez était nuisible pour les Vénézuéliens, invoquant une prétendue ruine économique du pays. L’éditorial du Washington Post (1/5/13) se lamente sur les « souffrances économiques causées par M. Chavez », l’homme qui a « détruit leur pays jadis prospère ». Un article récent du New York Times (12/13/12) décrivait les difficultés de la vie quotidienne au Venezuela en expliquant que ces soucis sont typiques, pour les pauvres comme pour les riches, et comment le président Hugo Chavez s’était maintenu en poste 14 ans, restant populaire dans la majorité de la population grâce à sa personnalité hors du commun, les largesses de ses dépenses publiques et sa capacité à convaincre les Vénézuéliens que la révolution socialiste qu’il promouvait améliorerait leur vie.

Il n’est pourtant pas si fou de penser que, pour les Vénézuéliens, Chavez a d’ores et déjà amélioré leur quotidien (FAIR Blog, 12/13/12), avec un niveau de pauvreté divisé par deux, la mise à disposition de nourriture et de soins, l’amélioration du système d’enseignement public et un effort pour construire des institutions démocratiques depuis la base (pour plus d’information, lire l’article de Greg Grandin dans Nation (3/5/13).

Cet aspect-là n’est pas toujours été entièrement omis par les médias étatsuniens. Mais ces politiques sociales, qui reflètent de nouvelles priorités dans la redistribution de la richesse pétrolière du pays, sont présentées comme un plan préparé par Chavez pour s’attirer les faveurs des pauvres. C’est ce que sous-entend à peine le Washington Post(2/24/13) indiquant que Chavez a gagné le « soutien inconditionnel des masses frappées par la pauvreté » en « distribuant des postes à ses soutiens et en faisant crouler les pauvres sous les cadeaux ». Pour l’émission « All Things Considered » de NPR – National Public Radio – (3/5/13), des « millions de Vénézuéliens l’aimaient parce qu’il multipliait à outrance les programmes sociaux pour les pauvres. »

Acheter le soutien de ses propres citoyens est une chose ; faire état de sentiments hostiles à l’égard des États-Unis en est une autre. Ainsi comme le JT CBS Evening News (1/18/13) l’expliquait récemment, « Chavez a fait carrière en s’attaquant aux États-Unis ». Mais personne ne s’interroge sur la manière dont un dirigeant américain se comporterait à l’égard d’un pays qui aurait soutenu un coup d’État contre lui.

Bien que le soutien des États-Unis au coup d’État de 2002 ait été clairement établi, ce simple fait est souvent considéré comme une des théories de la conspiration véhiculées par Chavez ainsi que l’explique le Washington Post (1/10/13) : « Un des piliers idéologique du pouvoir de Chavez pendant 14 années a consisté à s’opposer aux administrations républicaines et démocrates, qu’il accusait de vouloir déstabiliser son gouvernement. »

En effet, des documents du département d’État (FAIR Blog, 1/11/13) montrent que plusieurs agences états-uniennes ont « apporté entraînement, formation au gouvernement et soutien aux personnes et organisations activement impliquées dans la brève éviction du gouvernement Chavez ». L’administration Bush avait d’ailleurs déclaré son soutien au régime d’un jour issu du coup d’État en expliquant que Chavez « était responsable de son destin » (Guardian, 4/21/09).

Bien entendu, comme pour n’importe quel autre pays, il y a des aspects du régime de Chavez qui prêtent à critique. Néanmoins, il est vraisemblable que l’attention toute particulière que les médias états-uniens ont porté sur les points faibles du Venezuela n’était pas sans lien avec l’agenda de Washington ; une étude de FAIR (Extra !, 2/09) sur les éditoriaux sur les droits humains montre que le Venezuela faisait l’objet de critiques beaucoup plus virulentes que la Colombie, alliée des États-Unis, malgré la violente répression de l’opposition dans ce pays.

La couverture médiatique de la mort de Chavez n’y change rien. « Le tyran du Venezuela Chavez est mort » rapporte la Une du New York Post (3/6/13) ; « Mort d’un démagogue » peut-on lire sur l’écran d’accueil du Time (3/6/13). Le présentateur de CNN Anderson Cooper (3/5/13) a déclaré que c’était « la mort d’un dirigeant qui faisait l’Amérique voir rouge, rouge comme Fidel Castro, le président socialiste du Venezuela Hugo Chavez. »

« Les mots “homme fort du Venezuela” ont souvent précédé son nom, et ce pour une bonne raison » déclarait le présentateur de NBC Nightly News Brian Williams (3/5/13) ; pour ABC World News (3/5/12), « de nombreux américains le voyaient comme un dictateur ». C’est en effet probablement le cas s’ils étaient à l’écoute des grands groupes de médias.

Le fait que les intérêts des élites américaines soient l’un des principaux enjeux des relations entre les États-Unis et le Venezuela n’est pas toujours passé sous silence. De nombreux reportages sur la mort de Chavez ont noté la richesse pétrolière immense du pays. Williams expliquait sur NBC, « tout cela est très important pour les États-Unis, car le Venezuela est assis sur un tas de pétrole, et c’est là que ça devient intéressant pour les États-Unis ». Ce qui est confirmé par Rachel Maddow sur MSNBC (3/5/13) [3] : « Vous comprenez, le Venezuela est un pays qui compte sur la scène mondiale. Il est assis sur les réserves les plus importantes de pétrole de la planète ».

Et Barbara Starr (3/5/13) d’expliquer sur CNN : « Désormais de nombreuses entreprises états-uniennes vont suivre de très près la transition au Venezuela. Ils vont vouloir s’assurer que les investissements sont sûrs, et que le pays est suffisamment stable pour investir ». Et parmi ces entreprises, comptons les grands groupes de média.

Traduction de Frédéric Lemaire
Notes

[1] Que l’on peut traduire ainsi : « Pour des médias impartiaux et rigoureux ».

[2] « Populiste » n’a pas, aux États-Unis, les connotations purement péjoratives qu’il a en France (note d’Acrimed).

[3] MSNBC est une chaîne d’information en continu du câble diffusée aux États-Unis et au Canada.


http://www.acrimed.org/article4023.html
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Message  Mind Matter Lun 11 Mar - 11:41

Trop long

Tu me le fais en 140 caractères ?
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